Mûrir de nos expériences : mes expatriations antérieures (Part I)
Partir… un éternel recommencement … une soif de découvrir jamais apaisée !!!
Il suffit de partir une fois, que cette expérience soit difficile ou non, cela devient vite un besoin.
Le plus dur c’est l’inconnu… Comment va t on réagir… au final, dans notre routine on ne se connaît pas soi-même, et à mon sens c’est de cette partie de nous dont on doit le plus se méfier…
Le premier pas vers cet ailleurs ne se fait jamais par hasard. On a toujours un élément déclencheur : une lecture, un livre, une photo, un voyage … ou comme moi un modèle.
Celui qui rentra un jour dans ma vie alors que je n’était pas du tout disposé à l’y accueillir, « ce vieux en costume avec une mercedes verte », le comble de l’horreur pour une jeune adolescente, celui que ma maman a choisi et qui a dût gagner ma confiance. Le véritable grand-père maternel de mon fils.
Le jour où je lui ai enfin ouvert mon cœur il fallait qu’il le sache. Trop vieille pour l’appeler Papa et ce mot étant tabou dans mon esprit d’ « enfant abandonnée », spontanément, et à son grand désarroi c’est le surnom de Choupette qui s’est imposé à moi.
Choupette, son amour du voyage, sa présence et ses encouragements. Voilà comment j’ai attrapé ce mal incurable et si agréable, voilà comment a grandi ce petit bout de moi qui chaque jour me dit « Pars… tu as le droit de faire tes propres choix et de bousculer cette routine qui nous ronge peu à peu ».
Mais bon il n’y a pas que l’envie, même si on la transforme en besoin. Il ne peut y avoir de départ sans opportunités...
Un concours dans mon lycée … et je décolle pour Cleveland, Ohio
Un retour précipité … et mon périple se poursuit à Nouméa, Nouvelle-Calédonie
Aujourd’hui, c’est l’existence du PVT entre la France et le Canada qui nous mènera à Montréal
… à suivre …
;)